Vaccination simple des supports
Cette méthode n’est pas réellement efficace, je vous la cite à titre anecdotique. Nous allons ici simplement créer un nouveau fichier Autorun.inf vide. Sa seule protection résidera dans l’allocation éventuelle d’attributs de fichiers particuliers ; autant dire que la protection est faible.
Pour l’avoir testé plusieurs fois, la méthode n’est pas fonctionnelle : car les infections actives sur un système sur lequel on a inséré le support vacciné finissent par modifier les attributs alloués pour finalement être en mesure d’écraser le fichier. Ainsi, d’un fichier caché, système, en lecture seule, le fichier perdra progressivement ses attributs au fur et à mesure des insertions sur des systèmes infectés, travaillé par les
infections. Il finira par ne plus être protégé, et sera écrasé finalement par l’autorun.inf associé à l’infection.
L’outil de S!Ri, Autorunplasma -évoqué en début de document, n’est pas à proprement parler un utilitaire de vaccination. Mais considérant sans doute qu’il n’est pas possible de protéger un autorun.inf inoffensif de l’écrasement d’une infection, S!Ri nous propose de copier-coller le sien à la racine des disques. C’est l’absence de l’ouverture de l’animation “virus free” (illustration 36) qui doit alerter l’internaute du danger et de la probable infection de son support.
Illustration 36 – Mention Virus Free à l’ouverture du lecteur, le support est sain.
En dépit du visuel très sympa, je ne pense pas que la solution soit pertinente. Cela sous-entend que l’exécution automatique doit être activée, l’autorun désinhibé, et qu’en l’absence de l’animation l’infection est présente : c’est qu’il est déjà trop tard pour s’en alerter. Le souci est là : l’absence d’animation révèle que le support est infecté, et que probablement le système l’est aussi.
Dernière mise à jour le 17 mars 2019