Test Days Gone : bikers et zombies dans un monde apocalyptique

Par Yann
Test Days Gone

Days Gone, titre très attendu sur PS4, propose un monde ouvert post-apocalyptique où il vous faudra survivre. Deacon St John, notre anti-héro incarné par le joueur, est un chasseur de primes qui tente de survivre dans un monde effrayant deux ans après une pandémie qui, comme toujours dans l’univers zombie, a ravagé notre planète. Le jeu, en exclusivité sur PS4, va-t-il étancher notre soif de gamer affamé ?

A la croisée de Sons of Anarchy et The Walking Dead

Nous avons eu la chance de tester le press kit du jeu 15 jours avant sa sortie officielle, nous avons donc pu nous immerger dans le monde impitoyable de Days Gone. Mais commençons par le pitch de l’histoire…

Dès la première cinématique, le joueur est plongé dans l’ambiance : dans un chaos total, Deacon se voit séparé de Sarah, son épouse, qui semble en bien mauvais état. Transportée d’urgence en hélico, nous n’en saurons pas plus sur la santé de la belle puisque le jeu reprend deux ans plus tard, sans Madame, mais avec son ami de toujours, Boozer (à ne pas confondre avec Bowser, qui n’a rien à faire dans l’histoire). Qu’est-il advenu de Sarah ? Est-elle morte ? A ce stade, nous n’en savons rien…

Paysage Days Gone

Des paysages somptueux…

Notre motard hors-la-loi va donc traverser un monde post-apocalyptique ouvert infesté de Freakers (et de leurs alter ego en version ado boutonneux zombie) au travers du nord-ouest pacifique des États-Unis. Bon point, la map est gigantesque. Mais si les mutants sont coriaces, vos ennemis ne se résument pas à des tas de chair en putréfaction puisque la menace humaine est bien présente. Ce mode dévasté, regroupe ainsi six factions ennemies survivantes, bien différentes (mention spéciale pour les Rippers, véritable secte adoratrice de zombies)… Ajoutons à ce cocktail des scientifiques obscurs se livrant à des expériences peu recommandables et nous aurons les ingrédients de base pour notre jeu d’aventure.

Trophée simple égratignure

Un trophée un peu gore..

Je n’ai peur de personne…

Comme nous l’avons dit, notre héro badass est un motard. Et qui dit motard, dit moto. Deacon va donc se mouvoir dans cet univers à la World War Z en enfourchant sa bécane qui lui sera d’une aide précieuse… à condition de la bichonner, de l’upgrader, de la customiser et… de faire le plein ! Sans les précieux bidons d’essence, il vous faudra marcher (à moins que vous ne soyez accompagné d’un comparse motard, dans ce cas, la jauge d’essence n’a pas son mot à dire.. dommage pour le réalisme !).

Moto Days Gone

Il est important de bichonner sa moto

Si la conduite reste plaisante au travers des reliefs vallonnés de l’Oregon, le tout laisse une sensation de mollesse un tantinet déplaisante au départ. Fort heureusement, après quelques améliorations et autres ajout de nitro, tout s’améliore grandement et le plaisir de la conduite est bel et bien présent. Et ne boudons pas notre plaisir, notre engin permet de profiter des décors qui, s’ils sont parfois inégaux graphiquement (avec parfois des baisses de framerate, même sur PS4 Pro), restent le plus souvent somptueux.

Déplacement mot Days Gone

La moto : un moyen de locomotion bien pratique dans Days Gone

Un mélange des genres… mais rien de réellement nouveau

Si les phases de conduite sont plaisante, les mécaniques du jeu de Bend Studio n’apportent pas de grosses nouveautés. Si on apprécie de dégommer un nombre impressionnant de mort-viviants, les phases de shoot font penser à Uncharted ou The Last of Us, mais n’apportent rien de bien nouveau, si ce n’est les molotovs au napalm plutôt sympatiques…

Trouver un moyen d'entrer dans le garage...

Alluuuumer le feu

Pire encore, l’impression de tourner en rond arrive rapidement : cut scene exagérément dramatiques, maladroites ou ou gore, exploration, mission répétitives, nettoyage d’un camps, sauvetage d’un PNJ, recherche d’indices, passage en mode -désormais classique- furtif… de quoi largement jouer une trentaine d’heures… Alors, Days Gone n’est pas un bon jeu ? En bien non, malgré ses défauts, le bon (très bon même) est bien présent dans le titre de Sony.

Zombies de Days Gone

Un zombie en embuscade

Malgré le blouson clouté sur ses épaules de velours…

Sous ses airs de gros dur, notre biker bourru cache un personnage qui devient attachant, faisant parfois preuve d’une étrange sagesse. Days Gone, c’est également une belle histoire d’amitié virile entre Deacon et Boozer qui, sans atteindre l’écriture sur la relation de Ellie et Joël dans The Last Of Us, mérite le respect.

Le monde immersif proposé par ce titre de type survival action reste beau et stressant, donnant l’impression au joueur que tout peut arriver n’importe quand. La sensation de liberté procure également un plaisir non dissimulable. La météo dynamique apporte également énormément à l’ambiance du jeu ainsi qu’à la progression du joueur.

Météo dynamique de Days Gone

Une météo dynamique réussie

Les nombreuses références culturelles du genre, pourtant largement éculées, finissent par prendre et, après la phase de découverte, puis de lassitude, permettent au joueur de passer un moment vidéo ludique des plus plaisants, qui laissera un souvenir fort dans son âme de gamer.

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