Test PlayStation VR : le casque de réalité virtuelle par Sony

Par Yann

Disponible depuis le 13 novembre, le casque de réalité virtuelle de Sony, anciennement connu sous le nom de code Project Morpheus, va tenter de conquérir le marché de la réalité virtuelle grand public. Fort d’un parc de 40 millions de consoles installées dans les foyers, le PlayStation VR a de sérieux arguments pour s’imposer. Découvrons ensemble les points forts et les points faibles du PSVR

Découverte du PlayStation VR

Un prix accessible

Avec un tarif annoncé de 399€, le prix du PlayStation VR peut sembler élevé et rebuter plus d’un joueur à casser son porte-monnaie. Pourtant, face à la concurrence, le PSVR reste le casque de réalité virtuelle proposant le meilleur rapport qualité/prix du marché. Alors que l’Oculus Rift est disponible à 699€ (ajouter 199€ avec les contrôleurs Oculus Touch disponibles en décembre 2016) et que le HTC Vive atteint les 949€, le PlayStation VR se veut le plus accessible du marché.

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Bien entendu, si vous ne possédez pas la PlayStation Camera, il vous faudra investir 60€ de plus. Quant aux contrôleurs PlayStation Move, même s’ils ne sont pas obligatoires puisque l’on peut se contenter de la manette Dual Shock 4, ils sont fortement conseillés pour interagir avec vos mains dans la réalité virtuelle. Une paire de move, disponible depuis près de 7 ans sur PS3, ajoutera 80€ à la note. Un équipement complet nécessitera donc un investissement de 540€ (sans la console). On reste donc bien loin du Rift ou du Vive, pour lesquels un PC dopé aux hormones sera nécessaire…

Sony PlayStation VR

Sony PlayStation VR

Des spécifications techniques en retrait

Comme nous l’avons vu, le prix du PlayStation VR est un argument de poids pour Sony. Néanmoins, les spécifications techniques restent en deçà de la concurrence. La résolution du casque de Sony est de 1920 x 1080 pixels (soit 960 x 1080 par œil), contre 2160 x 1200 pixels pour le HTC Vive et l’Oculus Rift (soit 1080 x 1200 par œil). On notera un léger avantage pour le PSVR puisque la fréquence peut varier de 90Hz à 120Hz alors que l’on reste bloqué à 90Hz pour les deux autres modèles concurrents. Enfin, on notera que l’angle de vision du VR est seulement de 100°, contre 110° pour le Rift et le Vive.

Mais bien entendu, la technique ne fait pas tout, et nous allons découvrir que le PlayStation VR a également de nombreux atouts.

Installation du PlayStation VR

Branchement du casque VR en moins de 10 minutes

Dès le déballage du PlayStation VR, le joueur peut être rebuté par la phase d’installation qui comprend de nombreux branchements à effectuer. Mais fort heureusement, la mise en place reste très simple et ne nécessite qu’une dizaine de minutes. Un petit guide d’installation indique clairement les différentes étapes a effectuer. De plus, chacun des éléments à connecter est clairement numéroté afin de ne pas se tromper.

Guide d'installation du PlayStation VR

Guide d’installation du PlayStation VR

Concrètement, il suffit d’installer un petit boitier (ressemblant à une PlayStation miniature) entre la PS4 et la TV. Ce boitier, appelé processeur, est alimenté sur secteur et va faire office de splitter en divisant le signal vidéo vers le casque VR et la télévision. Ainsi, en fonction des jeux, les autres joueurs pourront soit suivre à l’écran ce que voit le joueur qui porte le casque, soit jouer directement avec lui en ayant un écran de jeu différent.

Bien que le boitier nécessite une alimentation externe et comporte un petit ventilateur pour le refroidir, force est de constater qu’il est plutôt bien conçu, avec notamment une partie escamotable pour effectuer plus facilement les branchements.

Processeur PlayStation VR

Processeur PlayStation VR

Si le casque VR peut directement se brancher sur le processeur, il convient pour plus de confort de passer par la rallonge dédiée afin de jouer dans de meilleures conditions.

Branchements du PlayStation VR

Branchements du PlayStation VR

On regrette néanmoins qu’une fois la PS4 éteinte, le processeur reste en veille, comme en témoignera un liseré lumineux rouge. Pire encore, si vous passez votre console en veille, le boitier restera allumé (avec son ventilateur). Bref, une fois la session de jeu terminée, mieux vaut débrancher le boitier si l’on souhaite faire des économies d’énergie. Durant nos tests, nous avons également parfois constaté des problèmes d’images une fois le casque éteint alors que le signal passait par le boitier…

Une configuration aisée

Une fois les branchements du casque VR terminés, une petite mise à jour logicielle sera nécessaire. Si vous n’avez pas de caméra installée, l’utilisateur est alors invité à connecter l’accessoire indispensable au fonctionnement du casque de réalité virtuelle à la PS4. Par la suite, la détection du PlayStation VR se fait automatiquement et un court tutoriel apparaîtra à l’écran et dans le casque. Le didacticiel nous fait alors découvrir les fonctionnalités basiques et indispensables du casque et de son fonctionnement.

Avant de nous plonger corps et âmes dans les jeux, intéressons-nous maintenant au casque en lui-même…

Un casque de réalité virtuelle bien conçu

Un design et un confort réussis

Sans aucune hésitation, le PlayStation VR est le plus réussi des casques de réalité virtuelle en termes de design. Le mélange de plastique noir et blanc associé à ses lumières bleues (permettant notamment la reconnaissance du casque dans l’espace par la caméra) en fait un bel objet high-tech aux allures futuristes.

Le casque de réalité virtuelle de Sony

Le casque de réalité virtuelle de Sony

La partie avant qui vient se poser sur le front est recouverte d’une mousse confortable, tout comme la partie sur l’arceau arrière qui viendra stabiliser le casque VR. Malgré un poids de 610g, l’ensemble est bien reparti et les 110g supplémentaires par rapport à un Oculus Rift ne se ressentent pas.

Un système de réglage ingénieux

Parmi l’ensemble des casques disponibles sur le marché, là encore, le Playstation VR est sans aucun doute le plus simple à installer sur la tête du joueur. Sur l’arceau arrière se situe un bouton poussoir à actionner afin d’agrandir l’arceau pour poser le casque sur la tête. Il suffit ensuite de relâcher l’arceau pour resserrer le PlayStation VR. Simple et rapide !

Des réglages simples

Des réglages simples

Ensuite, il est possible d’ajuster la position de l’écran virtuel en rapprochant l’avant du casque vers le visage. Cette fonctionnalité, bien pratique pour les porteurs de lunettes, permet d’ajuster la position des lentilles par rapport aux yeux.

Réglage de l'avant du PlayStation VR

Réglage de l’avant du PlayStation VR

Une fois le casque bien positionné afin d’avoir une image nette, il suffit de tourner la molette à l’arrière afin de resserrer l’arceau. Comme nous l’avons vu, la mise en place du PlayStation VR sur la tête du joueur est rapide. La phase la plus longue sera de bien positionner le casque afin d’obtenir une image parfaitement nette.

Une jointure imparfaite

Afin que le casque s’applique parfaitement sur le visage, Sony a choisi d’utiliser du caoutchouc souple au niveau du nez et des joues. Là encore, ce choix confère un confort indéniable. Néanmoins, on constate une jointure imparfaite sur le bas du visage puisqu’un jour est apparent.

Jointure en caoutchouc du casque

Jointure en caoutchouc du casque

Lors de nos différents tests, nous avons constaté que nous pouvions réduire cet espace de façon variable en fonction des différentes morphologies de visages en remontant l’arceau vers le haut à l’arrière de la tête. Mais malgré tout, on peut distinguer le sol si l’on regarde en bas du casque, ce qui est un tantinet gênant pour une immersion totale en plein jour.

Une télécommande efficace

Enfin, la télécommande filaire présente sur les câbles qui relient le PlayStation VR au processeur est rudimentaire, mais efficace. Elle permet d’allumer le système (y compris la PS4), d’éteindre le VR, de régler le volume ou de le positionner en mute.

Télécommande du PlayStation VR

Télécommande du PlayStation VR

Une prise jack permet également de brancher le casque audio filaire fourni avec le casque VR. Ce dernier, qui reste rudimentaire, propose néanmoins une qualité plus que correcte. Mais bien entendu, vous pouvez utiliser un autre casque si vous le souhaitez.

Après ce tour d’horizon, intéressons-nous maintenant aux jeux et à l’expérience que procure le PlayStation VR !

L’expérience PlayStation VR

Une offre peu complète

Tout comme pour l’Oculus ou le Vive, le PlayStation VR souffre d’une faible ludothèque…pour le moment tout du moins, le catalogue devant s’étoffer rapidement d’ici la fin de l’année, pour s’élargir de manière signification en 2017. Sony confirme que pas moins de 230 développeurs et éditeurs travaillent actuellement sur des jeux spécifiques au VR. On notera d’ailleurs deux types de jeux : les titres spécifiques où le VR est obligatoire et les titres compatibles VR, où le casque reste facultatif.

Mais si les titres ne sont pas encore nombreux, ils sont suffisamment variés pour se faire une opinion suffisante sur le PlayStation.

Les lumières du PlayStation VR

Les lumières du PlayStation VR

Les choses qui fâchent…

Notre premier constat est que la majorité des titres que nous avons testés ne soient pour la plupart que des démos, des expériences contemplatives ou des mini-jeux bouclés en 2 heures. Point de titre Hardcore Gamer proposant une durée de vie de plus de 10 heures. Et c’est sans doute l’élément déterminant des casques de réalité virtuelle aujourd’hui : on joue différemment, par petites sessions qui ne dépassent pas 1 à 2 heures au maximum. Les sensations de nausée, se rapprochant du mal des transports (appelé également Motion Sickness), sont bel et bien là. Fort heureusement, elles s’estompent petit à petit, une fois que le cerveau du joueur a pris pour habitude de ne plus faire totalement confiance à ce qu’il voit à travers le casque.

De même, la majorité des titres nous font faire un bon dans le passé, à la grande époque de la PS3. Les textures sont parfois grossières et l’aliasing (ou effet escalier) bien présent. La PS4 Pro devrait en toute logique améliorer (en partie) les choses de ce côté.

Enfin, on constatera que les contrôleurs PlayStation Move, mais aussi la manette PS4 qui est détectée par la caméra, manquent parfois de précision. De même, les recalibrages sont fréquents, même durant une partie alors que le joueur est resté sagement assis au fond de son canapé. Fort heureusement, un appui long sur la touche OPTIONS recalibre les contrôleurs quasi instantanément.

…et les points forts du VR

Mais malgré tous ses défauts, les sensations que procure le PlayStation VR sont bien là, pour notre plus grand bonheur. C’est une nouvelle façon de jouer qui nous est proposée. On ne regarde plus le jeu, on EST dans le jeu ! L’immersion est bien présente et certains titres valent le détour…

Les jeux pour PlayStation VR

The PlayRoom VR

Ce party game développé par Sony Computer Entertainement est sans aucun doute l’ambassadeur du VR. Proposé gratuitement en téléchargement sur le PlayStation Store, The PlayRoom VR est une succession de 6 mini-jeux jouables seuls ou à plusieurs. Et si la qualité est inégale, l’ensemble reste extrêmement sympathique et fait parfois penser, en termes de jouabilité, ce qui était proposé par Nintendo Land sur Wii U.

The PlayRoom VR

The PlayRoom VR

Ainsi, certains jeux comme la Maison Hantée permettent au joueur portant le casque de jouer avec son entourage. Ici, les joueurs, sans aucune manette à la main, devront donner des indications de vive voix au joueur VR en indiquant où traquer les fantômes présents sur l’écran de la télévision, mais invisibles dans le casque. Si le concept reste simple, le jeu n’en est pas moins amusant et séduira les grands comme les petits qui pourront profiter de l’expérience sans pour autant porter le casque sur la tête (rappelons que le PlayStation VR est déconseillé aux enfants de moins de 12 ans). Dans la même lignée, on notera Wantedoù le joueur VR devra trouver quel est le bandit assis à sa table en suivant les indications des autres joueurs qui lui donneront des indices (du genre “il a un chapeau vert”…). Bref, un Qui est-ce? des temps modernes !

Si The PlayRoom VR n’est pas une killer app, il n’est reste pas moins une bonne introduction aux joies du PlayStation VR qui permet de petites sessions de jeux fort agréables. Et le titre étant gratuit, il serait dommage de s’en priver !

RIGS

RIGS Mechanized Combat League est un mélange entre jeu de sport et combat de robots. Le joueur va donc piloter un mécha et va devoir emmener son équipe le plus loin dans la ligue en affrontant (ou dégommant, c’est selon) vos adversaires.

RIGS VR

RIGS VR

Jouable entièrement à la manette, vous pourrez profiter de RIGS pour recharger vos PlayStation Move. Le jeu est nerveux et bien calibré et surtout, l’immersion du pilote de mécha dans l’arène est parfaite. On s’y croirait. Une bonne surprise disponible au line up du PlayStation VR !

Super Stardust Ultra VR

9 ans après la sortie de Super Stardust HD sur PlayStation 3, le jeu avait fait une apparition discrète sur PS4. Le VR est l’occasion de ressortir le titre avec l’opus Super Stardust Ultra VR. Ayant eu le plaisir de pouvoir jouer à la version PS3 en 3D, on retrouve avec cette version VR les effets qui nous avaient fascinés à l’époque. En effet, ce shoot’em up, qui possède une jouabilité des titres des années 80, propose des effets 3D de jaillissements très réussis, avec des débris de météores et d’explosions qui vous viennent directement dans la figure.

Super Stardust Ultra VR

Super Stardust Ultra VR

On notera également la présence d’un niveau spécifique au VR où l’on pilote son vaisseau directement depuis le cockpit : sympathique, mais pas assez poussé. Ainsi, une fois l’effet « waouh » passé, on a simplement à faire un énième recyclage réussi qui ravira les amateurs de vieux shoot’em up mais qui n’emballera guère les autres (bon, moi perso, j’adore…).

Tumble VR

Si Tumble était sorti en 2010 afin de montrer de quoi le PlayStation Move était capable, son retour ajoute une belle couche d’immersion avec le casque VR. Jouable à la Dualshock ou au move, Tumble VR vous propose de progresser en assemblant des objets de formes géométriques (à la manière d’un vieux badaboum composé de pièces en bois), en résolvant des puzzles ou encore en détruisant des constructions.

Tumble VR

Tumble VR

Le point fort de Tumble VR est avant tout de pouvoir saisir et interagir sur les objets de notre environnement virtuel en toute simplicité. Si le jeu n’est pas grandiose, son petit prix (10 euros) procure une bonne expérience VR avec une reconnaissance des mouvements des plus aboutie parmi les jeux que nous ayons pu tester.

Hustle Kings VR

Hustle Kings est une simulation de billard qui propose une physique réaliste de mouvements des boules sur le plateau. La version VR reprend ces éléments en ajoutant une immersion totale avec le VR. Si la réalité virtuelle n’est pas primordiale pour ce type de jeu, le PlayStation VR permet de se positionner autour de la table d’un simple regard, ce qui est plutôt plaisant.

Hustle Kings VR

Hustle Kings VR

Néanmoins, on regrettera une approche des contrôles un peu délicate à appréhender pour les novices. La prise en main au move est délicate et semble ne pas répondre correctement. Ainsi, le joueur peut être déçu de ne pas pouvoir appréhender le maniement de la queue de billard comme l’on pourrait le faire dans la réalité. Point de soucis par contre une fois la manette en main. On est face à un très bon jeu de billard, rien à dire de ce côté-là. Mais dans ce cas, la version VR est-elle réellement indispensable ? Rien n’est moins sûr…

Until Dawn: Rush of Blood

Ce spin-off de Until Dawn est un jeu basique, mais ô combien efficace ! Si les différents avis que l’on lire dans la presse spécialisée sont loin d’être unanimes, ce titre est pourtant l’un de ceux qui nous a le plus séduits !

Until Dawn: Rush of Blood

Until Dawn: Rush of Blood

Until Dawn: Rush of Blood est donc un rail shooter où le joueur est dans un wagonnet de train fantôme et doit dégommer des ectoplasmes, zombies et autres clowns assoiffés de sang. Un jeu d’horreur pour notre plus grand bonheur ! Pourtant, le titre reste simple et très linéaire (mis à part quelques rares occasions de changer de chemin en tirant sur un aiguillage). Pire encore, les 7 niveaux se bouclent en 2 heures et la rejouabilité n’est pas énorme. Mais l’immersion est totale : la possibilité de jouer avec un move dans chaque main, qui se transforme en pistolets à l’écran, est juste fabuleuse ! Le stress et les frayeurs sont monnaie courante dans Until Dawn: Rush of Blood. Bref, c’est court, mais c’est bon !

Passé ce petit tour d’horizon de ces quelques titres, il est maintenant temps de conclure ce test du PlayStation VR !

Notre avis sur le PlayStation VR

Le casque VR pour PS4 ? Une réussite !

Après de longues heures passées en compagnie du PlayStation VR, un seul mot nous vient à l’esprit : réussite ! Pourtant, le premier essai de Sony dans la réalité virtuelle n’est pas exempt de défauts, loin de là ! Tout d’abord, les spécifications matérielles, notamment en termes de résolution et de champ de vision, sont en deçà de la concurrence. D’un point de vue purement technique, le HTC Vive et l’Oculus sont un cran au-dessus (tout comme leurs prix !). Le casque de Sony souffre également d’une détection de mouvement qui manque parfois de précision et surtout, qui nécessite un recalibrage fréquent. De plus, la qualité graphique générale est en retard d’une génération. Enfin, on distingue ses pieds lorsque le joueur porte son regard vers le bas en plein jour…

Mais malgré ces défauts et le manque de jeux à l’heure actuelle, le PlayStation VR offre selon nous le meilleur compromis aujourd’hui. Sony a eu l’intelligence de réutiliser ses “vieux” équipements que sont la PlayStation Caméra (V1 ou V2) et ses PlayStation Move, ce qui réduit d’autant plus la note si vous êtes déjà en partie équipé.

Le PlayStation VR et ses accessoires : camera et move

Le PlayStation VR et ses accessoires : camera et move

L’installation et la configuration restent aisées et la prise en mains est très rapide. Outre un design réussi, le PlayStation VR est également le casque le plus confortable de tous. Face à un Oculus, la mise en place du casque sur la tête est simplissime (même pour les porteurs de lunettes), les réglages se faisant très rapidement. Et surtout, l’immersion est immédiate et réelle, c’est bien là l’élément principal.

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On aime On regrette
– un casque VR confortable
– facile à porter
– installation relativement simple
– bon rapport qualité-prix
– immersion totale !
– détection de mouvement perfectible
– recalibration nécessaire
– graphismes dignes de la PS3
– peu de jeux pour le moment

Dernière mise à jour le 22 décembre 2018

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