Après le reboot sortit en 2013, voilà un nouvel épisode de notre belle Lara intitulé Rise of the Tomb Raider. Le titre édité par Square Enix, qui a initialement vu le jour en novembre dernier sur Xbox One, s’est vu porté sur PC début 2016. Et à en croire son studio Crystal Dynamics, des améliorations graphiques sont au rendez-vous. Une fois encore, ce jeu d’action-aventure nous met dans la peau de la jeune héroïne Lara Croft au travers d’un périple qui débutera en Sibérie, en passant par la Syrie ou par la visite de villages dans Kitej. De belles aventures en perspective !
Sommaire
Sur les traces du père
Tout comme son père auparavant, notre Lara s’en va donc à la recherche d’un artefact dont sa puissante magie offre l’immortalité à son détenteur. Trouver l’objet tant convoité est l’occasion rêvée pour notre belle aventurière de réhabiliter les recherches tant décriées de son papounet. Mais bien entendu, un artefact d’immortalité attire bien des regards, à commencer par un groupuscule armé jusqu’aux dents nommé les Trinitaires et qui va tenter de faire trépasser la belle tout au long de l’aventure.
Voilà donc le décor planté. Un scénario de qualité, mais sans réelles surprises, avec de nombreux flash-back tout au long de l’aventure, le tout ponctué par des cinématiques de qualités. Bref, Rise of the Tomb Raider sent le jeu à gros budget à plein nez, et c’est tant mieux, car le joueur en prend plein les mirettes !
Lara, plus belle que jamais
Si le reboot nous avait déjà scotchés sur notre écran en 2013, sa suite va encore plus loin et nous offre un spectacle grandiose. Une direction artistique maitrisée, des effets spéciaux dignes des plus grandes productions hollywoodiennes et une BO de qualité font de Rise of the Tomb Raider un excellent titre sur PC. Si le jeu était déjà très beau sur Xbox One, la version PC est bien une “superior version” à laquelle on pouvait s’attendre.
Sur notre machine de test équipée d’une GTX 970, on atteint quasiment de façon constante les 60 fps en 1080p en réglages élevés ou très élevés. Contrairement à la version console, la distance d’affichage donne le vertige et la qualité des textures est bien meilleure, tout comme les effets de lumières saisissants. Il est bien entendu possible de pousser la résolution à 2560×1440, voir même à 3840×2160 si votre écran le permet, mais cela se fera bien entendu au détriment du framerate. Il est alors possible de jouer sur le niveau de détails (bas, moyen ou haut) pour obtenir une meilleure fluidité. Les effets d’ombres et de lumières seront alors moins travaillés et la végétation sera moins dense.
Les réglages sont fort nombreux (près d’une vingtaine) et, pour chacun d’entre eux, on dénombre 3 ou 4 niveaux de qualités différentes. De quoi jongler entre qualité d’affichage et fluidité en fonction de la puissance de votre machine.
Si les courbes de Lara excitent notre rétine, on ne pourra être qu’admiratif de sa chevelure puisque l’algorithme PureHair, évolution du TressFX présent dans l’épisode précédent, permet d’animer les cheveux de la belle comme jamais (parce qu’elle le vaut bien).
Pas de prises de risques
Vous l’aurez compris, Rise of the Tomb Raider est beau. Très beau même. Néanmoins, le jeu reste dans la lignée du précédent : une succession de phases d’exploration et de combats, un soupçon de QTE, des points de chute toujours symbolisés par les feux de camp, le tout entrecoupé de cinématiques. Un air de déjà-vu somme toute… Comme toujours, notre aventurière pourra découvrir et améliorer ses armes et équipements. On appréciera notamment l’évolution de l’arc pour pourra être utilisé comme un grappin. Des zones auparavant inaccessibles pourront alors être explorées. De quoi retourner sur ses pas afin de découvrir de nouveaux trésors cachés et autres tombeaux secondaires.
Certaines phases d’exploration se feront dans des niveaux étant de véritables petits mondes ouverts, l’exploration prendra alors tout son sens. Notre Nathan Drake au féminin sera confrontée à de nombreuses énigmes et puzzles à résoudre qui, sans être insurmontables, vous donneront parfois du fil à retordre. Enfin, un petit mot sur l’IA des ennemis qui, encore une fois, n’est guère très élevée. Les adversaires fonceront tête baissée sans sourciller…
Dernière mise à jour le 19 décembre 2018