Killzone : Shadow Fall est un FPS disponible au lancement de la Playstation 4. Ce titre, qui se veut la référence technique de la PS4, a donc la lourde tâche de montrer ce que la console à dans le ventre. Edité par Sony Computer Entertainment et développé par les équipes de Guerrilla, le titre semble prometteur. Voyons ce qu’il en est dans la pratique.
Sommaire
L’histoire
Un petit mot sur le scénario avant d’aller plus loin. L’histoire se passe 30 ans après le précédent opus, Killzone 3, qui a vu la destruction totale d’Helghan. Le monde dans lequel évolue le joueur est alors divisé en deux par un mur qu’il est possible de franchir en différents endroits. D’un côté, nous sommes en présence de ce qui ressemble à une démocratie et, de l’autre, à une dictature militaire. L’intérêt du scénario est que la frontière entre les deux mondes est parfois floue : il n’y a pas d’un côté les « gentils » et de l’autre les « méchants » puisque la réalité est beaucoup plus complexe.
Le joueur entre facilement dans cette histoire complexe et très bien retranscrite avec une atmosphère particulièrement forte, où de nombreux détails nous rappellent cette guerre froide futuriste. Le joueur peut également glaner des journaux audio au fil des niveaux : si ces enregistrements diffusés directement via le haut-parleur de la manette ne sont nullement obligatoires dans l’évolution du jeu, ils ne font que renforcer une histoire solidement implantée.
Un jeu Nextgen efficace et visuellement splendide
Killzone Shadow Fall est sans doute le jeu le plus bluffant graphiquement sur la dernière console de Sony. Disons le tout de suite, ce FTP met une véritable claque au joueur : c’est beau, c’est même très beau. Les textures sont fines et détaillées, les effets graphiques (reflets, lens flare, fumée, particules, explosions…) sont très nombreux et tout aussi bien réussis. Les environnements sont pour leurs parts très grands, le regard porte loin et l’impression de liberté de mouvement n’en est que plus renforcée.
Une bande son à la hauteur
La bande son n’est pas en reste puisque Killzone possède une bande sonore extrêmement travaillée. Les bruitages, tout comme les doublages en français, restent classiques, dans la veine de ce que l’on est en droit d’attendre d’une telle grosse production. Les dialogues sont nombreux, qu’il s’agisse des journaux audio dont nous parlions plus haut ou tout simplement des dialogues entre les PNJ que l’on peut croiser et qui semblent avoir une vie indépendante, avec leur propres conservations et leur propres problèmes. Là encore, l’immersion dans ce monde n’en est que plus renforcée.
Les musiques du jeu sont également une réussite puisque le studio a fait appel à deux compositeurs différents (Tyler Bates et Lorn), chacun en charge de créer un des deux univers musicaux. Du grand art !
Une jouabilité classique avec quelques petites trouvailles
Si le gameplay de ce FPS est classique et bien calibré, on apprécie une certaine subtilité dans le jeu puisqu’il est déconseillé de « foncer dans le tas » et de tirer sur tout ce qui bouge. Il conviendra d’être plus prudent et de réfléchir un minimum avant d’agir. Le joueur est également accompagné de son fidèle drone : le OWL. Comme nous vous le disons dans notre test de la console PS4, le maniement du drone se fait via le pavé tactile de la Dual Shock 4 : un mouvement du doigt vous permet de sectionner l’action (attaque, lancement du grappin…) et une pression sur une gâchette lance l’ordre sélectionné. Votre OWL est également capable de vous donner une dose d’adrénaline (à condition que vous en ayez une en stock) afin de reprendre la partie après la mort de votre Shadow Marshal. Voilà qui est appréciable ! L’utilisation du drone de combat dans le jeu apporte un peu de nouveauté bienvenue dans le monde des FPS.
Enfin, la campagne solo vous tiendra en haleine durant une bonne dizaine d’heures. Par la suite, le joueur a bien entendu la possibilité de se mesurer à d’autres joueurs puisque le mode multijoueur en ligne est capable d’accueillir jusqu’à 24 personnes simultanément. Si ce mode multijoueur est classique, il n’en reste pas moins efficace et bien calibré.
Trailler multiplayer
Les captures d’écran de ce test sont issues de l’éditeur.
Dernière mise à jour le 9 décembre 2018