UpGuard : 540 millions d’utilisateurs de Facebook sont en libre accès

Par Emmanuel

UpGuard révèle que les données de 540 millions d’utilisateurs de Facebook sont en libre accès sur des serveurs loués par Amazon

540 millions d’utilisateurs non protégés

Suite à une découverte de la société UpGuard, il s’avère que les données personnelles de 540 millions d’utilisateurs Facebook étaient exploitées à leur insu, car stockées sur le web et accessibles à tous sans aucune protection.

Après le scandale du Cambridge Analytica, Facebook est à nouveau au cœur de la polémique quant à l’utilisation faite des données personnelles de ses utilisateurs. Comme vient de le découvrir et de le révéler la société de sécurité informatique UpGuard, ce sont pas moins de 540 millions d’utilisateurs Facebook dont les données personnelles demeuraient en libre accès sur le web.

La ficelle peut paraître grosse, mais selon l’organisme de sécurité ces données étaient jusqu’alors réellement accessibles à tous, depuis des serveurs internet ne bénéficiant d’aucune protection. Dans son communiqué de ce mercredi 3 avril, l’enseigne explique avoir mis en lumière cette base de données stockées par la société mexicaine Cultura Colectiva.

Cette dernière, spécialisée dans la diffusion de contenus type « Lifestyle » sur le web, conservait ces données via des serveurs loués par Amazon, afin de les exploiter pour réaliser des analyses comportementales des utilisateurs de Facebook. La finalité étant d’anticiper les tendances intéressantes d’un point de vue lucratif.

Des données personnelles exploitées sans autorisation

Sans la moindre protection, ces données étaient donc en libre service sous forme de fichiers regroupant des identités, des « j’aime » attribués, ainsi que des avis concernant divers produits ou tendances du moment. Le soucis étant qu’aucun de ces utilisateurs n’étaient informés ou en accord avec cet usage.

On retrouve ici le schéma du précédent scandale, né d’une attitude permissive des réseaux sociaux à diffuser trop librement et sans vérification du contenu supposé privé. Selon UpGuard, cette nouvelle découverte montre que Facebook « n’a absolument aucun contrôle sur ce que deviennent les données partagées avec des tiers ».

A la demande de Facebook, Amazon a aussitôt rendues inaccessibles ces bases de données, qui étaient hébergées sur un de ses serveurs. Notons toutefois qu’avant cette mesure, Cultura Colectiva avait préalablement été contacté par UpGuard depuis janvier dernier, mais n’avait eu aucune réaction.

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