Après quelques démêlées avec la justice, Facebook a pris la décision de bloquer temporairement son outil de reconnaissance faciale en Europe, afin d’étudier un moyen technique pour obtenir le consentement des utilisateurs au préalable de toutes actions allant en ce sens. De cette façon, Facebook entend bien faire taire toutes les critiques à son égard et à respecter la législation européenne.
C’est la CNIL Irlandaise qui avait initié les critiques sur l’outil de reconnaissance faciale de Facebook, imposé sans le consentement des utilisateurs. La plainte avait été relayée dans de nombreux autres pays européens, qui voyaient là une intrusion de plus du réseau social dans la vie privée des utilisateurs. Pour s’éviter des ennuis juridiques avec l’ensemble des pays européens Facebook a décidé de couper temporairement cette fonction.
Le réseau social de Mark Zuckerberg ne s’arrêtera pas là, puisqu’il a également ajouté que la totalité des données collectées depuis son lancement en Europe en 2011, seront totalement détruites de ses serveurs d’ici le 15 Octobre. Facebook entend repartir sur de bonnes bases et faire table rase du passé, en proposant un moyen pour chaque utilisateur, de donner son accord si l’outil de reconnaissance faciale détecte quelqu’un sur une photo.
Un responsable de Facebook a déclaré: “qu’il cherchait la façon appropriée d’obtenir le consentement des utilisateurs pour ce type de technologie, selon les règles européennes”. Des paroles et des actions, qui ont satisfait les défenseurs des libertés et la justice, en allant même au-delà des réquisitions initiales.
Dernière mise à jour le 21 août 2018