Pas une semaine ne passe sans que Free Mobile soit la cible d’attaques de la part de ses concurrents. Cette fois-ci, ce sont les opérateurs virtuels (MVNO) qui s’en prennent à la filiale d’Iliad. En postulant fin 2011 pour obtenir sa licence d’exploitation de téléphonie mobile, Free Mobile s’était engagé à accueillir sur son réseau les opérateurs virtuels à des prix attractifs.
L’association Alternative Mobile a demandé à l’agence de régulation des communications et des postes (ARCEP) de sanctionner Free Mobile qui, selon eux, ne respectent pas ses engagements concernant ses tarifs de gros. Cette Association regroupe dix opérateurs virtuels. Ces opérateurs tels que Auchan Télécom, Carrefour Interactive, NRJ Mobile ou bien encore Prixtel louent le réseau des opérateurs historiques.
Le 8 février 2012, Free Mobile a publié ses tarifs concernant ses offres de gros pour les MVNO et il s’avère que les prix pratiqués par le quatrième opérateur sont bien supérieurs à ce qu’il avait annoncé quelques mois plutôt. Alternative Mobile déclare : “Free Mobile a visiblement fortement diminué ses prix de détail par rapport à ceux qu’il avait indiqué dans son dossier de candidature, sans baisser en proportion ses prix de gros pour les MVNO. Free a donc volontairement vidé de sa substance ses offres MVNO, en les rendant financièrement inintéressantes“.
Pour ces MVNO, Free Mobile ne respecte l’obligation d’accueillir des opérateurs virtuels et demandent donc à l’Arcep d’ouvrir une procédure de sanction à son encontre. Contacté à ce sujet, l’Arcep n’a pas souhaité faire de commentaires pour le moment. Les MVNO détiennent 11,300e parts de marché, ce qui représente environ 7 millions de clients. De son côté, Free Mobile continue d’évoluer en proposant une baisse de tarif pour cinq de ces terminaux.
Dernière mise à jour le 8 mai 2019