À la croisée des univers de Mad Max, Halo et Starship Troopers, l’ambiance poussiéreuse et intense de Helldivers 2 nous laisse un goût singulier. Celui du plaisir coupable de passer des heures à trucider des hordes de créatures entre potes.
À l’époque de World of Warcraft, j’ai ce doux souvenir de soirées coopératives à mener de véritables expéditions punitives en ligne face à un bestiaire qui nous terrifiait.
Près de 12 années plus tard, nous voilà réunis – moins boutonneux, plus bedonnants, mais avec cette même candeur d’opérer en coop pour se farcir un maximum de monstres venus de l’espace : les Terminides.
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Du gros fun sous stéroïdes
Peut-on encore utiliser le mot “fun” sans passer pour un boomer en quête de sa jeunesse ? Si oui, alors Helldivers 2 est fun. Vraiment.
À l’instar de No Man’s Sky, chaque nouvelle partie débute sur une planète générée aléatoirement. De quoi donner lieu à des scénarios complètement différents d’une partie à l’autre, les ennemis (et le joueur) devant s’adapter à leur environnement.
Et c’est ici que le fun commence
Oubliez déjà les compteurs de dégâts façon RPG : voyez plutôt les ennemis démembrés sous les balles de votre Liberator. Un meilleur indicateur de santé, sans doute.
Oubliez ensuite toute lueur de scénario bien huilé. Embrassez plutôt le chaos qui s’offre à vous. Pas vraiment d’histoire, simplement des combats explosifs qui sentent le fer, le sang, et l’araignée grillée.
Et l’Amérique, en somme. Gardez en tête que vous êtes un soldat de la démocratie.
Fluide et beau
Le gameplay est d’une fluidité déconcertante malgré la vitesse à laquelle s’enchaînent les actions.
Les combats vont (très) vite et sont agrémentés de “stratagèmes”, véritables pépites permettant au joueur de faire appel à une aide extérieure en mémorisant une combinaison de touches au cœur d’une mission. Frappe aérienne, munitions, déploiement de mines…
Dernier détail – amusant s’il en est, une fois mort, froid, éliminé, kapout, vous incarnez une nouvelle recrue chargée de remplacer ce frère tombé au combat.
On appréciera la critique de ce spectacle absurde que sont ces “soldats de la démocratie” envoyés à l’abattoir. Toute ressemblance avec la réalité serait évidemment fortuite.