Test Gravity Rush 2 PS4

Par Yann

Après avoir marqué les esprits sur Playstation Vita, après avoir fait un passage remarqué dans une version remastérisée sur PS4, Gravity Rush nous arrive dans un tout nouvel opus sur Playstation 4, nommé sobrement Gravity Rush 2. Jouant une fois encore sur la manipulation de la gravité qui permet d’aborder je jeu sous un nouvel angle, le titre des studios Project Siren et Sony Japan saura-t-il renouveler la franchise ? Notre réponse dans les lignes qui suivent…

Kat toujours aussi renversante

Dès le début de l’aventure, nous retrouvons nos héros Kat et Syd contraint de travailler dans le petit village de Banga pour une pseudo dictatrice répondant au nom de Lisa. Suite à une anomalie gravitationnelle, le belle Kat n’a plus ses pouvoirs et a perdu Poussière, son fidèle sac à puce de compagnon. Bien évidemment, une suite de Gravity Rush sans avoir la possibilité de manipuler la gravité ne serait pas concevable, c’est pourquoi notre héroïne va rapidement retrouver son petit félin et réapprendre à utiliser un à un ses pouvoirs. Sa vieille amie Raven fera également son grand retour, pour notre plus grand plaisir.

Kat et Raven

Kat et Raven

Kat peut ainsi changer la gravité, voler en état d’apesanteur, marcher sur les parois des immeubles ou encore lancer des attaques en virevoltant dans les airs. Si l’ensemble des actions dont pouvait jouir Kat est toujours présent, le titre va plus loin a ajoutant deux nouveaux modes de gravité. Ainsi, le mode Lune permet à Kat d’enchainer des mouvements rapides et fluides grâce à une gravité faible.

Les pouvoirs de la gravité

Les pouvoirs de la gravité

Au contraire, le mode Jupiter permet d’avoir une force de frappe plus conséquente grâce à une gravite lourde. Idéal pour en finir rapidement avec des ennemis au sol. Avec un chouia d’entrainement, le joueur est capable d’enchaîner les coups et mouvements à la perfection en maitrisant les déplacements des sticks et du gyroscope de la manette.

Les pouvoirs de Raven

Les pouvoirs de Raven

Un level design saisissant

Une fois encore, le level design de Gravity Rush 2 s’avère au niveau des attentes des fans du premier épisode. Si le village de départ s’avère une introduction sympathique, le jeu prend toute son ampleur dans Jirga Para Lhao, la ville principale du jeu aux inspirations de cités d’Amérique du Sud. Découpée en différents quartiers d’îles flottantes, la superbe ville offre un véritable bonheur d’exploration.

Un monde gravitationnel

Un monde gravitationnel

Le joueur se retrouve ainsi dans une gigantesque ville ouverte, où l’ensemble de l’écosystème prend vie devant vous. À chaque instant, on ressent une terrible lutte des classes où les plus aisés vivent dans les hauteurs de la ville, tandis que les plus pauvres s’entassent dans les bas fonds de la cité, sous les nuages…

Jirga Para Lhao

Jirga Para Lhao

Jirga Para Lhao, la ville où le joueur ne s’ennuie (presque) jamais

Si la quête principale vous tiendra en haleine plus de 20h, de nombreuses quêtes secondaires permettront au joueur de ne jamais s’ennuyer. Ces missions annexes, plus ou moins intéressantes, il faut bien l’avouer, pourront être des phases d’infiltrations, de protections, de recherche ou encore de combat. Tout comme dans Hekseville lors du premier épisode, les différentes plaques d’égout feront office de téléporteur afin de ne pas perdre un temps précieux dans vos déplacements.

Kat en mode zen

Kat en mode zen

Les sensations des combats, autant dynamiques qu’aériennes, sont toujours au rendez-vous et offrent un sentiment de toute-puissance que peu de jeux procurent. Un mot sur la BO également, qui est juste parfaite. Signées du compositeur Kohei Tanaka, les musiques enchanteront vos oreilles. Pourtant, tout n’est pas aussi parfait que nous l’aurions souhaité.

Les cinématiques habituelles sont ici remplacées par une mise en scène de type manga. Point d’animation, mais simplement un découpage sous forme de bande dessinée. Si la pâte graphique est bel et bien présente, nous aurions préféré des animations plus classiques. De même, les doublages, pourtant nombreux, sont dans une langue totalement inventée que seuls les sous-titres nous permettent de comprendre. Si certains trouveront cela immersif, nous aurions quant à nous préféré un doublage classique en français. Pire encore, des dialogues peu intéressants prennent parfois une part importante et inutile que nous aurions préféré éviter… Enfin, on déplorera une fois encore des problèmes de caméra qui peuvent parfois être rageants lorsqu’ils surviennent en plein combat.

Dernière mise à jour le 23 décembre 2018

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